Microsoft Azure est en train de devenir une plus grande menace de cloud pour Amazon, voici pourquoi

UNE récent sondage du CIO envoyé les actions d’Oracle glisser en raison de craintes que (CIO!) CIOs vraiment, vraiment n’aime pas Oracle. Ceci, cependant, n’est pas la grande nouvelle dans l’enquête « hautement prédictive » de JP Morgan sur 154 CIO. Plutôt que de nous dire ce que nous savons déjà sur Oracle, l’enquête est surtout intéressante pour ce qu’elle nous dit sur l’avenir des dépenses dans le cloud.

Avec des CIO nommant Microsoft comme leur «fournisseur le plus intégré» par une grande marge, les chances semblent bonnes que Microsoft Azure puisse être en mesure de fermer la formidable avance actuellement détenue par le deuxième choix de cloud des CIO: Amazon Web Services (AWS).

Ce n’est pas moi, Oracle, c’est toi

Ce n’est pas un secret que Oracle n’a pas beaucoup d’amis dans l’informatique d’entreprise. Mais alors, il n’en a pas besoin. Avec une part de marché dominante dans les bases de données, la force gravitationnelle d’Oracle a été difficile à éviter pour les entreprises car elle a acquis des applications et des middleware pour compléter son hégémonie de base de données.

Oui, la part de marché d’Oracle a baissé chaque année depuis 2013, comme le révèlent les données de Gartner, écrasées par des bases de données cloud et open source. Cependant, un tel exode a été lent.

« La plus grande force dans les systèmes de gestion de base de données hérités est l’inertie », analyse Gartner Merv Adrian m’a dit une fois . Lorsqu’une base de données se trouve au centre d’un réseau complexe de dizaines d’autres applications, middleware et infrastructures, il n’existe pas de «rip and replace» simple.

Malgré cette mainmise sur le DPI, les charges de travail évoluent. Alors que l’adoption du cloud était initialement pilotée par les développeurs, les DSI sont finalement en train de rattraper leur retard. Comme ils cherchent à déplacer les charges de travail de la base de données vers des clouds publics, ils trouvent des méga-vendeurs tout aussi formidables qu’Oracle était dans le centre de données. D’un intérêt particulier, est celui auquel ils font le plus confiance: Microsoft.

Microsoft le MVP

Selon l’enquête CIO de JP Morgan, Oracle est nommé «fournisseur le plus intégré» par seulement 2% des directeurs informatiques. Microsoft, en revanche, arrive en tête de liste avec 27% des DSI qui l’appellent « must have ». AWS, pas même une lueur dans les yeux d’Andy Jassy quand Oracle a complètement possédé l’entreprise, obtient 12% des coeurs des CIO en course.

C’est de bon augure pour AWS, bien sûr, mais cela devrait donner un réel espoir à Microsoft. Selon le dernier Magic Quadrant IaaS de Gartner, AWS continue de régner en maître, mais la concurrence de Microsoft Azure est forte. Oracle est une réflexion après coup, et risque rapidement de perdre du terrain, comme l’a analysé l’analyste de JP Morgan, Mark Murphy:

Les intentions de dépenses d’Oracle n’ont semblé que tièdes dans notre travail d’enquête CIO dans un passé récent, mais les données plongent dans le sondage actuel. … Dans nos discussions, les DSI ont clarifié qu’ils migrent des bases de données Oracle vers Microsoft SQL Server, les bases de données Amazon et PostgreSQL.

Bien sûr, AWS reste le fournisseur de cloud à battre, mais compte tenu de la force historique de Microsoft et de sa pertinence auprès des DSI, il n’est pas difficile d’imaginer que de nombreux DSI se sentiront plus à l’aise de transférer les charges de travail. Je ne suggère pas que Azure voit actuellement la plupart des défections d’Oracle: Un regard sur les migrations de base de données AWS et la croissance des revenus indiquerait que AWS est le plus grand bénéficiaire de l’éclat perdu d’Oracle avec les DSI.

Et pourtant, il serait stupide d’écarter ce chiffre de 27%, en particulier à la lumière du commentaire de Murphy selon lequel les enquêtes JP Morgan CIO ont été «hautement prédictives» dans le passé. Microsoft ne dépassera pas bientôt AWS, mais avec une telle base de support avec les DSI, il est probable que nous verrons qu’elle continue à se renforcer comme un # 2 viable.